Paris, 4 mars 2009 (AFP) - Le gouvernement pense "qu'il n'est pas nécessaire de légiférer à nouveau" sur le service minimum dans les transports, a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat Dominique Bussereau, qui s'est dit favorable aux propositions d'un rapport parlementaire prônant le dialogue social.
"Ce que nous pensons avec (le ministre du Travail, ndlr) Brice Hortefeux, c'est qu'il n'est pas nécessaire de légiférer à nouveau", a affirmé le secrétaire d'Etat aux Transports, lors d'un entretien téléphonique.
"Par rapport aux problèmes posés par des préavis multiples et par rapport aux réactions aux agressions, nous pensons qu'on peut traiter les choses aujourd'hui sans outil législatif nouveau", a-t-il précisé.
Selon M. Bussereau, "on peut améliorer tout ce qui est autour de la loi, et toute la pratique sociale dans les entreprises pour empêcher ça".
Le secrétaire d'Etat a été auditionné mercredi après-midi par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, qui a adopté à l'unanimité dans la matinée le rapport des députés Jacques Kossowski (UMP) et Maxime Bono (PS) sur l'application de la loi sur le service minimum d'août 2007.
"Leurs huit conclusions m'intéressent, il n'y en a aucune pour laquelle j'ai émis un avis négatif", a poursuivi M. Bussereau, qui a demandé aux députés "une quinzaine de jours pour étudier plus avant les mesures". "On donnera une suite positive", a-t-il assuré.
M. Bussereau a rappelé son idée, qu'il souhaite voir expérimentée, qu'en cas d'agression d'un agent les clients puissent être "informés" et manifester "leur solidarité par un numéro d'appel vert ou un site internet".
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