A l’heure où des pays comme la Grèce et l’Islande sont menacés de faillite, la France n’a jamais eu autant besoin de développement économique pour créer des emplois, alléger la pression fiscale, garantir la cohésion sociale, financer nos systèmes de solidarité et offrir des perspectives d’avenir à toutes les générations.
L’heure est donc à la mobilisation générale.
A l’échelon local, les villes de Bois-Colombes, Courbevoie et La Garenne-Colombes se battent pour attirer de nouvelles entreprises sur leur territoire. Cette politique volontariste se traduit par la présence de 13.000 sociétés de toutes tailles. Spécialisées pour l’immense majorité dans le secteur tertiaire, ces entreprises représentent 120.000 emplois, participent à l’animation de nos villes et contribuent à l’amélioration de la qualité de vie en finançant de façon significative les budgets de nos communes. Pour les habitants, le choix du développement économique est garant d’un niveau élevé d’emploi, d’un cadre de vie agréable, de services de proximité et de finances saines.
Cette politique économique volontariste est plus que jamais d’actualité. Bien conscientes de l’enjeu primordial que représentent le maintien et la venue de nouvelles entreprises, nos communes redoublent d’efforts pour moderniser les infrastructures collectives et renforcer l’attractivité de leur territoire. Afin de répondre plus efficacement aux attentes des demandeurs d’emploi et des créateurs d’entreprises, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Levallois, Neuilly, Puteaux et Bois-Colombes ont décidé de s’unir au sein d’une organisation commune en 2009. Chaque année, le Carrefour de l’emploi propose des centaines de postes et met en contact les sociétés partenaires avec plus de 2000 visiteurs.
En tant que député, je soutiens cette politique sur plusieurs fronts. Face aux grèves qui paralysaient notre économie durant des jours, j’ai œuvré comme Rapporteur spécial à l’Assemblée nationale pour la mise en place d’un service garanti visant à assurer la continuité du service public dans les transports en commun. Avec le gouvernement, je considère essentiel de défendre la compétitivité de la France, notamment dans le secteur tertiaire. Il en va de l’avenir de nos enfants. Il en va aussi de l’avenir des salariés les plus âgés. Pour eux, j’ai fait adopter au Parlement un bilan d’étape professionnel à 45 ans qui doit permettre à chacun de rester en phase avec l’évolution du marché du travail. Voici quelques semaines, j’ai lancé la première journée nationale de l’emploi des seniors dans le but de sensibiliser les entreprises à la nécessité de miser également sur l’expérience. J’entends bien renouveler et étendre cette initiative l’année prochaine.
La gauche a fait un choix différent. Tenant un discours d’un autre âge, elle critique la Finance, désigne les ménages gagnant plus de 4000 euros comme des « riches », projette de supprimer le quotient familial, de fusionner l’impôt sur le revenu avec la CSG, critique les grandes entreprises tout en envisageant de nouvelles dépenses. Localement, ce mépris pour le développement se traduit par une guerre permanente contre le renforcement économique de la Défense et par l’idée de multiplier les logements sociaux sans se préoccuper de la façon dont ils seront financés.
Il n’y a pas de cohésion sociale possible, ni de solidarité durable sans création de richesse. Avec le soutien de vos maires, Yves Révillon et Philippe Juvin, qui partagent cette vision, j’entends continuer à faire du développement économique la priorité au service de nos concitoyens. Contre la gauche qui ne fait qu’envisager de nouvelles dépenses et n’a de cesse de s’opposer à l’implantation de grandes sociétés à la Défense, je suis résolu à préserver un modèle basé sur un tissu économique fort.
C’est le combat que je vous propose de mener dans les prochaines années en tant que député de Bois-Colombes, de Courbevoie et de la Garenne-Colombes.
Aujourd’hui comme hier vous pouvez compter sur ma détermination.
Bien à vous
Jacques Kossowski
Député de la 3e circonscription
Maire de Courbevoie
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